Où paie-t-on le moins d’impôts : en France ou en Israël ?
- Hillel Berrih
- Sep 5
- 5 min read
Updated: Sep 6
Les systèmes fiscaux en France et en Israël présentent des différences notables, notamment en ce qui concerne les taux d’imposition et les barèmes de l’impôt sur le revenu. Pour les nouveaux immigrants, il est essentiel de comprendre ces différences afin d’optimiser leur situation fiscale.
Taux d’imposition et barèmes en France En France, l’impôt sur le revenu est calculé sur la base d’un barème progressif composé de plusieurs tranches, avec des taux allant de 0 % à 45 %. Les contribuables sont imposés en fonction de leur revenu imposable, qui tient compte de divers abattements et déductions. Il est important de noter que les résidents fiscaux en France sont soumis à l’impôt sur leurs revenus mondiaux.
Taux d’imposition et barèmes en Israël En Israël, l’impôt sur le revenu est également calculé selon un barème progressif, avec des taux allant de 10 % à 50 %. Tout comme en France, les contribuables sont imposés en fonction de leur revenu imposable, qui prend en compte divers abattements et déductions. Les résidents fiscaux en Israël sont soumis à l’impôt sur leurs revenus mondiaux, mais les nouveaux immigrants bénéficient d’exonérations fiscales spécifiques.
Comparaison entre les systèmes d’imposition en France et en Israël En comparant les taux d’imposition et les barèmes en France et en Israël, il est possible de constater certaines différences. Par exemple, les taux d’imposition en Israël sont généralement plus élevés que ceux en France, mais les nouveaux immigrants bénéficient d’exonérations fiscales sur les revenus actifs produits en dehors d’Israël, ainsi que sur les revenus passifs pendant les 10 ans suivant leur Alya. Ces exonérations fiscales représentent un avantage significatif pour les nouveaux immigrants en Israël par rapport à la fiscalité française.
Autres impôts et taxes en France et en Israël Outre l’impôt sur le revenu, il existe d’autres impôts et taxes en France et en Israël qui peuvent affecter la situation fiscale des nouveaux immigrants. Il est important de noter les impôts différents en France et en Israël pour mieux comprendre les avantages et les inconvénients de chaque système fiscal. Parmi ces impôts, on peut citer la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) en France, et la fiscalité sur les successions et les héritages.
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt indirect appliqué sur la consommation de biens et services. Elle est prélevée par les entreprises et reversée à l’État. Les taux de TVA varient entre la France et Israël, avec un taux de 20 % en France et de 18 % en Israël. Cette différence peut avoir un impact sur le coût des biens et services pour les consommateurs, ainsi que sur la compétitivité des entreprises.
Impôt sur la fortune immobilière (IFI) En France, l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) concerne les personnes détenant un patrimoine immobilier net supérieur à un certain seuil, fixé à 1,3 million d’euros en 2020. Cet impôt est calculé sur la valeur nette des biens immobiliers, après déduction des dettes et charges. L’IFI n’a pas d’équivalent en Israël, où la fiscalité sur le patrimoine est généralement moins lourde.
Fiscalité des successions et héritages Enfin, la fiscalité sur les successions et les héritages diffère également entre la France et Israël. En France, les droits de succession sont calculés sur la valeur des biens transmis, en fonction du lien de parenté entre le défunt et l’héritier, et des abattements et exonérations prévus par la loi. En Israël, il n’existe pas de droits de succession, mais les héritages peuvent être soumis à l’impôt sur le revenu dans certaines conditions.
Effets sur la compétitivité des entreprises Les entreprises opérant en France et en Israël sont soumises à des taux de TVA différents, respectivement de 20 % et de 18 %. Cette différence peut avoir un impact sur le coût des biens et services pour les consommateurs et sur la compétitivité des entreprises. Les entreprises qui comprennent ces différences et adaptent leurs stratégies fiscales peuvent améliorer leur compétitivité sur le marché et réaliser des économies.
Avantages et inconvénients des systèmes fiscaux français et israélien Chaque système fiscal présente des avantages et des inconvénients pour les nouveaux immigrants et les entreprises. Le système fiscal français, par exemple, impose les revenus mondiaux des résidents fiscaux, tandis que le système fiscal israélien offre des exonérations fiscales pour les revenus actifs produits en dehors d’Israël et les revenus passifs pendant les 10 ans suivant l’Alya. En comprenant ces avantages et inconvénients, les nouveaux immigrants et les entreprises peuvent adapter leur gestion fiscale et tirer le meilleur parti des opportunités offertes par chaque système fiscal.
Comparaison fiscalité des dons entre la France et Israël Il est essentiel d’analyser les différences entre les deux systèmes fiscaux concernant les donations pour comprendre les avantages et les inconvénients de chaque système pour les donateurs et les bénéficiaires.
Pour illustrer ces différences, nous allons présenter quelques exemples concrets.
En France, les droits de donation dépendent du lien de parenté entre le donateur et le bénéficiaire, ainsi que de la valeur des biens donnés. Les abattements et les réductions applicables permettent de diminuer la charge fiscale, mais des formalités sont à respecter pour effectuer une donation. Ainsi, un don d’argent entre parents et enfants bénéficie d’un abattement de 100 000 euros tous les 15 ans, et les donations immobilières nécessitent un acte notarié.
En revanche, en Israël, il n’y a pas d’impôt sur les donations entre proches, ce qui peut représenter un avantage considérable pour les donateurs et les bénéficiaires. Toutefois, il est important de prendre en compte les règles relatives au droit de succession et de respecter les formalités requises pour effectuer une donation. Par exemple, les héritiers pourraient être soumis à des droits de succession en fonction de leur lien de parenté avec le défunt et de la valeur des biens hérités si une des deux parties n’est pas résidente fiscale israélienne.
En somme, le système fiscal français en matière de donations est plus complexe et exigeant que celui d’Israël. Néanmoins, la fiscalité française offre des abattements et des réductions qui peuvent atténuer la charge fiscale pour certaines catégories de donateurs et de bénéficiaires. En Israël, l’absence d’impôt sur les donations simplifie la transmission de patrimoine.
Fiscalité des dons d’argent en France et en Israël Il est important de connaître les spécificités de la fiscalité des dons d’argent dans les deux pays, France et Israël, afin de comprendre les avantages fiscaux liés aux donations d’argent et les précautions à prendre lors d’un don d’argent transfrontalier.
En France, la fiscalité des dons d’argent dépend du lien de parenté entre le donateur et le bénéficiaire, ainsi que de la valeur du don. Des abattements et des réductions de droits de donation sont applicables en fonction de la situation, permettant ainsi de diminuer la charge fiscale. Par exemple, un don d’argent entre parents et enfants bénéficie d’un abattement de 100 000 euros tous les 15 ans. Toutefois, il convient de respecter certaines formalités, comme la déclaration de la donation auprès de l’administration fiscale.
En Israël, la fiscalité des dons d’argent est plus simple, car il n’y a pas d’impôt sur les donations. Cette absence d’impôt peut représenter un avantage considérable pour les donateurs et les bénéficiaires en matière de transmission de patrimoine.
Lors d’un don d’argent transfrontalier entre la France et Israël, il est important de prendre certaines précautions. D’une part, il convient de vérifier si la donation est soumise aux droits de donation français et, le cas échéant, de respecter les formalités nécessaires. D’autre part, il est essentiel de s’informer sur les règles fiscales israéliennes applicables aux donations et aux successions, afin d’éviter d’éventuelles pénalités.
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